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Le CNGOF demande que soient désormais bien distingués les actes à caractère sexuel et les examens médicaux vaginaux ou rectaux pratiqués dans le cadre d’une prise en charge médicale (2)
Communiqué de presse
Paris, le 23 juin 2022.
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français porte la plus grande attention aux plaintes exprimées par les femmes. Cependant, la société savante est très inquiète de l’usage actuel du mot viol pour qualifier des examens médicaux, notamment gynécologiques, réalisés sans la moindre intention sexuelle.
Nous appelons les pouvoirs publics à ouvrir une réelle discussion à ce sujet entre magistrats, avocats, représentants des patientes, philosophes et médecins de notre spécialité, médecins généralistes mais aussi urologues, gastroentérologues, radiologues, chirurgiens, sages-femmes, toutes celles et ceux qui, dans l’intérêt des patientes, pratiquent des examens vaginaux ou rectaux.
La loi définit la notion de viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise », dans le but de protéger les personnes mais elle aboutit de plus en plus souvent à ce que les examens médicaux puissent être qualifiés de viol.
Le CNGOF a publié une charte de l’examen gynécologique, insistant sur la bienveillance et le consentement indispensables lors de cet examen et réaffirme le caractère essentiel de l’examen clinique. Ne plus pratiquer ces examens par craintes de poursuites pourrait nuire à la santé des femmes.
Le CNGOF demande que soient désormais bien distingués les actes à caractère sexuel et les examens médicaux vaginaux ou rectaux pratiqués dans le cadre d’une prise en charge médicale.
Compte rendu d'échographie pelvienne - Endométriose
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Le compte-rendu travaillé par la commission d'echographie du CNGOF sur l'endométriose,qui a été testé sur l'ile de la reunion à partir du CHU de Saint-Pierre :
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Compte rendu d'échographie pelvienne - Endométriose - Juin 2022
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2022
Vaccination coqueluche pendant la grossesse
Communiqué du 14 avril 2022
Le Bureau du CNGOF vous informe
Vaccination coqueluche pendant la grossesse
La Haute Autorité de santé (HAS) recommande de vacciner les femmes enceintes contre la coqueluche afin de protéger le nouveau-né chez qui cette maladie est particulièrement dangereuse. Cette vaccination doit être effectuée à partir du deuxième trimestre de chaque grossesse, de préférence entre les semaines d'aménorrhée 20 et 36. Si la vaccination n’a pu être réalisée pendant la grossesse, la HAS préconise le maintien de la stratégie de cocooning, qui consiste à vacciner l’entourage et la mère le plus rapidement possible à la naissance de l’enfant.
Infection des voies respiratoires très contagieuse, la coqueluche est responsable de quintes de toux épuisantes et répétées pendant plusieurs semaines, pouvant également provoquer des vomissements. Cette maladie peut devenir particulièrement grave voire mortelle chez les personnes fragiles mais également chez les nourrissons : plus de 90 % des décès par coqueluche surviennent ainsi chez les nouveau-nés et les enfants de moins de six mois. Entre 2013 et 2021, 993 cas de coqueluche ont nécessité une hospitalisation chez les enfants de moins de 12 mois[1], dont 604 chez les moins de trois mois.
L’allongement du délai est une mauvaise réponse aux problèmes d’accessibilité et de réalisation de l’IVG en France (2)
Le Collège avait exprimé l’an dernier son opposition à l’allongement du délai de l’IVG. La loi a été votée, nous avons donc publié un nouveau communiqué (ci-dessous), exprimant à nouveau nos réserves et notre demande d’une meilleure prise en charge des IVG en France.
Amicalement à tous.
Le bureau du CNGOF
Consulter :
Communiqué de presse du 25 février 2022
L’allongement du délai est une mauvaise réponse aux problèmes d’accessibilité et de réalisation de l’IVG en France
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2022
Consulter également :
IVG par méthode instrumentale entre 14 et 16 SA Technique pas à pas
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IVG-par-methode-instrumentale-entre-14-et-16-SA-Conseils-techniques.pdf
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2022
Révision de la nomenclature des actes en Gynécologie Obstétrique
28 février 2022
Chers collègues,
Le Haut Conseil à la Nomenclature débute ses travaux visant à la révision de l’ensemble des actes CCAM de la spécialité.
C’est une étape importante d’adaptation de la codification à notre pratique quotidienne.
Il est important que tous les professionnels puissent émettre leurs remarques sur les codes CCAM manquants ou devant être améliorés. Cela permettra de nourrir les réflexions du groupe d’experts afin d’être le plus exhaustif possible.
Vous pouvez envoyer vos propositions à l’adresse mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.">Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser." target="_blank">Tous les messages seront lus et intégrés à la réflexion.
En comptant sur votre participation,
Vincent Villefranque, Hervé Fernandez, Bernard Hédon