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Lancement du premier MOOC dédié aux Violences Faites aux femmes
Le Centre Virchow-Villermé de santé publique Paris-Berlin (CVV) présente, dans le cadre du projet #MOOCLive, le MOOC Violences faites aux femmes coordonné scientifiquement par les Prof. Henri-Jean Philippe et Aline Philibert et produit par la MOOC Factory de CVV. Le cours débutera le 18 septembre 2017 et les inscriptions au MOOC sont déjà ouvertes sur la plateforme FUN.
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* Fiche informative
Nom | Version | Licence | Taille | Date d'ajout | |
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MOOC-Brochure VFF.pdf | 279.77 KB | 2017 |
* Communiqué de presse
Nom | Version | Licence | Taille | Date d'ajout | |
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MOOC-VFF-09-08-17.pdf | 341.82 KB | 2017 |
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Mise à jour en 2017 des comptes rendus de l'échographie en Gynécologie par le CNGOF et la SIFEM
La commission nationale d’échographie du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) et la Société d'Imagerie de la Femme (SIFEM) vous proposent en 2017 la nouvelle mise à jour des comptes rendus d’échographie en Gynécologie : |
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Recherche des bénévoles Pour 3 missions d'accompagnement Au Tchad
ACTIONS SANTE FEMMES recherche des volontaires pour effectuer 3 courtes missions d'accompagnement de 7 jours à Abéché, au Tchad entre septembre et décembre 2017.
Ces missions ont pour but d'améliorer le niveau médical du secteur de soins mères-enfants de l'hôpital régional d'Abéché et de deux dispensaires.
Nous recherchons :
- 1 biomédical pour l'évaluation des besoins et de l'état de fonctionnement au niveau de l'hôpital et des moyens de communications.
- 2 pédiatres pour la formation aux premiers soins en salles de naissance : type HBB (Health for Baby).
- 2 anesthésistes pour la formation aux césariennes sous rachi et aux soins d'urgences de réanimations maternels.
- 3 sages-femmes pour la formation aux bonnes pratiques en salles de naissance (mère, nouveau-né et hygiène), pour l'identification des grossesses et accouchements à haut risque.
- 3 gynécologues pour la formation aux césariennes et aux bonnes pratiques en salles de naissance, pour l'identification des grossesses et accouchements à haut risque.
Merci d'adresser vos candidatures (lettre de motivation et CV) à PHILIPPE Henri-Jean et AKOBE Tifani par mail via Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Lettre ouverte à Madame Marlène SCHIAPPA Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes
Lettre ouverte à Madame Marlène SCHIAPPA
Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes
Paris, le 22 juillet 2017
Madame la Secrétaire d’Etat,
Les gynécologues et obstétriciens français ont pris l’habitude de lire sur les réseaux sociaux des propos inexacts et parfois injurieux les concernant, propos hélas incontrôlables. Ils sont en revanche à la fois surpris et profondément choqués par le relais que vous donnez à ces informations fausses dans votre déclaration du 20 juillet 2017 au Sénat où vous affirmez qu’il y aurait en France 75 % d’épisiotomies et des violences obstétricales sur les femmes étrangères, les femmes très jeunes et les femmes handicapées.
Madame, vos chiffres sont faux et nous sommes désolés que vous n’ayez pas jugé utile de demander aux professionnels de la naissance des informations qui eussent été documentées. Il est par ailleurs injuste, voire néfaste pour les femmes, d’induire une telle perte de confiance envers les gynécologues et obstétriciens qui s’évertuent à assurer dans une sécurité remarquable plus de 800 000 naissances par an. Non Madame la Secrétaire d’Etat, il n’y a pas 75 % d’épisiotomies en France puisque la dernière évaluation officielle et publique réalisée en 2010 en rapportait 27 %, avec une réduction de moitié depuis le décompte précédent qui était de 55 % en 1998.
Non Madame la Secrétaire d’Etat, les obstétriciens ne maltraitent pas leurs patientes et entendent à leur tour ne pas l’être par une secrétaire d’Etat mal informée. Lorsque vous parlez de violences obstétricales, vous maltraitez notre profession dans son ensemble. Il nous paraît par ailleurs déplacé que vous nous fassiez la leçon sur la prise en charge de la douleur voire de l’endométriose.
Non Madame la Secrétaire d’Etat, il n’est pas utile de s’en prendre aux gynécologues obstétriciens pour « sécuriser » l’IVG car ils les assument bel et bien, accompagnent les femmes et entendent continuer de le faire en toute sérénité.
Nous nous attendions au contraire à ce que vous souteniez une profession en souffrance qui essuie sans arrêt des diminutions de personnel et qui se trouve souvent à la limite de l’acceptabilité en termes de sécurité. La bientraitance envers les femmes est notre tâche quotidienne, malgré des gardes épuisantes et nonobstant nos prises de risques perpétuelles.
Madame la Secrétaire d’Etat, il ne faut pas salir les professionnels, surtout lorsqu’ils pratiquent un métier aussi difficile que le nôtre, et la perte de confiance des femmes que vous induisez par vos propos constitue un bien triste projet pour une personne censée créer de l’enthousiasme et de la sérénité en nous donnant les moyens de soigner décemment les femmes de France.
Recevez, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de nos sentiments respectueux et de notre désolation collective.
Pr Israël Nisand
Président du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens français
Lire également le communiqué de presse de l'Ordre National des Médecins
La détermination prénatale du génotype RHD foetal à partir du sang maternel est prise en charge par l’assurance maladie
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22 juin 2017 |
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