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L'écho des gynécos 2ème épisode : le papillomavirus décrypté
En France, l'objectif du plan cancer 2014-2019 était d'atteindre une couverture vaccinale de 60 % chez les jeunes filles de 11 à 14 ans. Ce but ne sera pas atteint.
Vaccination et dépistage pourraient permettre une éradication quasi-complète du cancer du col de l'utérus d'ici à quarante ans, souligne une étude publiée en février 2019 dans la revue The Lancet Oncology.
Cet épisode interroge les habitudes et les mentalités sur le HPV ou papillomavirus.
Qu'est-ce que le HPV ? Comment se transmet-il ? Quelle est sa durée de vie ? Pourquoi est-il si répandu en France ? Comment le dépister ? Comment le combattre ? Comment le virus peut-il se transformer en cancer du col de l'utérus ? Comment guérir ? "
Pour écouter cet écho des gynécos (format podcast) :
Sur le site du CNGOF :
http://www.cngof.net/Publications-CNGOF/Podcasts/Podcast-02-HPV.html
Sur le site de téléchargement :
https://drive.google.com/file/d/1f_lWRpyKbspXHueWnw2zY9yJXaHrOAId/view
De la bientraitance en obstétrique. La réalité du fonctionnement des maternités
Académie Nationale de Medecine
Séance du mardi 18 septembre 2018
De la bientraitance en obstétrique. La réalité du fonctionnement des maternités.
René Charles RUDIGOZ *, Jacques MILLIEZ *, Yves VILLE *, Gilles CREPIN * (rapporteurs), au nom de la Commission X (Reproduction et Développement)
RÉSUMÉ
Au fil des années, les actions visant à améliorer la sécurité de la naissance ont porté leurs fruits ; les morbi-mortalités maternelle et périnatale ont diminué de façon spectaculaire. Cependant, ces excellents résultats sont tempérés par de nombreuses critiques concernant l’hétérogénéité des pratiques et des carences manifestes dans l’accompagnement humain de la naissance. Dans ce rapport, nous décrivons la réalité du fonctionnement des maternités tout en faisant état des motifs d’insatisfaction exprimés par les patientes. Nous proposons des axes d’amélioration : meilleure formation des soignants, meilleure information des femmes et leur famille, harmonisation des pratiques, modification du fonctionnement des maternités, en insistant sur la nécessaire implication des usagers dans l’élaboration des projets de service. Ces propositions pourront servir de support aux actions à entreprendre progressivement dans chaque maternité afin d’améliorer la qualité des soins.
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De la bientraitance en obstétrique. La réalité du fonctionnement des maternités | 152.61 KB | 2019 |
DESINFECTION DES SONDES D'ECHOGRAPHIE ENDOVAGINALE
Désinfection des sondes d’échographie endovaginales :
Le ministère des Solidarités et de la Santé a fait paraître le 15 mars 2019 une mise à jour des recommandations précisant la procédure de désinfection des sondes endocavitaires (https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/qualite-des-soins-et-pratiques/securite/article/prevention-des-risques-d-infection-associes-a-l-utilisation-des-sondes-d
Ce texte intervient après plusieurs mois de travail et de concertation avec les sociétés savantes concernées.
Au CNGOF, nous avons défendu de longue date une désinfection de niveau intermédiaire (DNI), associant :
- désinfection des mains,
- désinfection de la sonde entre chaque examen,
- utilisation de gel en flacon jeté tous les soirs,
- usage pour chaque examen de gants à usage unique et de protecteurs de sonde épais et agréés,
- utilisation de lingettes virucides agréées et spécifiques contre l’HPV ou de procédés de désinfection semi-automatiques (le choix est laissé à l’appréciation du médecin responsable de l’examen),
- enfin, désinfection à la fin de chaque examen, de l’environnement immédiat : clavier de l’échographe, câbles, table d’examen.
Nous vous proposons ci-dessous le poster de désinfection que vous pouvez afficher dans votre salle d’examen : il a été conçu par la Commission d’échographie du Collège en collaboration avec le CFEF.
Nous espérons que le spectre de l’HPV ne sera plus brandi par les associations de consommateurs ou par les fabricants de machines de désinfection semi-automatisée.
Le CNGOF a toujours fait confiance à l’attention et le soin que porte chacun de ses membres à l’asepsie des gestes endocavitaires.
Le choix - lingettes spécifiques ou machines de désinfection - appartient à chacun d’entre nous et à chacun des services hospitaliers concernés, et peut être expliqué clairement à nos patientes ; il est maintenant conforté par la recommandation ministérielle qui va dans ce sens.
Jean-Marc Levaillant
Président de la Commission d’Echographie du CNGOF
Télécharger la fiche élaborée par le CNGOF à propos de la désinfection des sondes d'échographie endovaginale
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Désinfection des sondes d'échographie endovaginale | 482.98 KB | 2019 |
Dossier de presse - Dépistage du cancer du sein chez la femme âgée
29 mars 2019
À voir
* La conférence de Presse de 29 mars 2019 (vidéo)
* Intervention du Président du CNGOF, Professeur Israël NISAND (vidéo)
* Intervention de la Présidente de la commission sénologie du CNGOF, Dr Carole MATHELIN (vidéo)
À télécharger :
* Ce dossier en format PDF
** L'affiche (format PDF enregistrable) : Cancer du sein : après 74 ans, le dépistage reste indispensable, contrairement aux idées reçues
DOSSIER DE PRESSE
Trop vieille pour ça ? Seuls les autres le croient
Elles ont 75, 78 ou 82 ans. L’âge d’être grand-mères, une vie derrière elles, mais il ne faudrait pas l’oublier, pour beaucoup d’entre elles encore des années devant. Quinze ans peut-être, voire plus pour certaines ? Pour chacune d’elles, ce n’est pas rien. Et ce devrait être bien assez pour qu’on leur manifeste le même égard qu’à leurs filles. Mais qui se soucie de surveiller la santé de leurs seins à cet âge ? Passés 74 ans, les femmes n’entrent plus dans les cases du dépistage organisé et l’on constate qu’elles se retrouvent comme laissées pour compte d’une vigilance qui devrait pourtant persister. Trop vieilles pour qu’on les embête avec ça ? Peu à risque, parce qu’un cancer à cet âge ça n’évolue que lentement ? Non. Ce sont des idées reçues. Aussi fausses que tenaces, elles contribuent à ce grand silence et au manque d’information qui mettent les femmes âgées en danger : à la merci de tumeurs plus importantes, de traitements plus lourds et plus invalidants, de pronostics plus sombres.
Le cancer du sein de la femme âgée représente un enjeu de santé publique majeur, qui ne fera que s’accroître à mesure que l’espérance de vie augmente, dans de nombreux pays. La France n’y échappe pas. Chaque année, près d’un quart des nouveaux cancers du sein diagnostiqués concernent des femmes de plus de 75 ans. 48 % des décès par cancer du sein surviennent aussi dans cette même population. Qu’en sera-t-il lorsque, en 2030, la population comptera 20 % de femmes de plus de 70 ans, si l’on ne s’en préoccupe pas ?
Parce que les femmes méritent que l’on sauve leurs seins et leurs vies à tout âge, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a choisi de mener campagne, avec le soutien de la Ligue nationale contre le cancer et son comité du Bas-Rhin, pour sensibiliser les femmes et leurs médecins à cette nécessité de poursuivre examens cliniques et dépistage individuel réguliers : la vie ne s’arrête pas à 74 ans, la surveillance non plus.
Communiqué du CNGOF sur l’IVG 25 MARS 2019
Communiqué du CNGOF sur l’IVG
Paris, le 25 mars 2019.
Le Collège National des Gynécologues & Obstétriciens Français, à la suite de son conseil d’administration du 22 mars 2019 rappelle à l’unanimité que l’IVG constitue depuis près de 45 ans un droit des femmes à part entière qui ne peut en aucune manière être remis en question par quelque revendication catégorielle que ce soit. Dans les pays où l’IVG est illégale les femmes en meurent. Ce droit des femmes s’exerce avec l’aide pratique des médecins, gynécologues-obstétriciens, gynécologues médicaux et médecins généralistes ainsi que des sages-femmes pour l’IVG médicamenteuse. Cette prise en charge s’effectue dans le respect de la clause de conscience inhérente à tous les actes médicaux et, dans notre pays, son respect n’obère en rien le droit des femmes à disposer de leur corps.
Le Collège National des Gynécologues & Obstétriciens Français a édicté des recommandations pour la pratique clinique en 2016 qui constituent désormais la référence de la pratique médicale dans ce domaine. Réunissant des praticiens d’exercice libéral et public, le Collège National des Gynécologues & Obstétriciens Français est attaché à la continuité des soins pour les femmes et à la disponibilité des équipes pour assurer, dans le confort et la sérénité, une prise en charge de qualité tant sur le plan physique que psychologique.
Tous les services publics de gynécologie obstétrique ainsi que de nombreux spécialistes d’exercice libéral ont à cœur de contribuer à ce que les femmes en demande d’IVG puissent l’obtenir, sans délai, dans de bonnes conditions cliniques en respectant le choix des femmes sur la technique utilisée.
Le CNGOF condamne avec vigueur les menaces qui ont pu être émises sans aucune concertation préalable sur l’exercice de ce droit des femmes dans notre pays.