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Communiqué du CNGOF sur l’IVG 25 MARS 2019
Communiqué du CNGOF sur l’IVG
Paris, le 25 mars 2019.
Le Collège National des Gynécologues & Obstétriciens Français, à la suite de son conseil d’administration du 22 mars 2019 rappelle à l’unanimité que l’IVG constitue depuis près de 45 ans un droit des femmes à part entière qui ne peut en aucune manière être remis en question par quelque revendication catégorielle que ce soit. Dans les pays où l’IVG est illégale les femmes en meurent. Ce droit des femmes s’exerce avec l’aide pratique des médecins, gynécologues-obstétriciens, gynécologues médicaux et médecins généralistes ainsi que des sages-femmes pour l’IVG médicamenteuse. Cette prise en charge s’effectue dans le respect de la clause de conscience inhérente à tous les actes médicaux et, dans notre pays, son respect n’obère en rien le droit des femmes à disposer de leur corps.
Le Collège National des Gynécologues & Obstétriciens Français a édicté des recommandations pour la pratique clinique en 2016 qui constituent désormais la référence de la pratique médicale dans ce domaine. Réunissant des praticiens d’exercice libéral et public, le Collège National des Gynécologues & Obstétriciens Français est attaché à la continuité des soins pour les femmes et à la disponibilité des équipes pour assurer, dans le confort et la sérénité, une prise en charge de qualité tant sur le plan physique que psychologique.
Tous les services publics de gynécologie obstétrique ainsi que de nombreux spécialistes d’exercice libéral ont à cœur de contribuer à ce que les femmes en demande d’IVG puissent l’obtenir, sans délai, dans de bonnes conditions cliniques en respectant le choix des femmes sur la technique utilisée.
Le CNGOF condamne avec vigueur les menaces qui ont pu être émises sans aucune concertation préalable sur l’exercice de ce droit des femmes dans notre pays.
Le CNGOF réalise une enquête sur les pratiques de la RAAC en chirurgie gynécologique et obstétricale
Dans le cadre de la réalisation des RPC sur la RAAC, le CNGOF réalise une enquête sur les pratiques de la RAAC en chirurgie gynécologique et obstétricale.
Pourriez-vous répondre à ce questionnaire en ligne ?
https://framaclic.org/h/etat-des-lieux-rac
En vous en remerciant par avance, cordialement.
Pr Henri-Jean Philippe et Dr Arthur Foulon
Le CNGOF, tient à souligner officiellement qu’il ne s’associe en rien à la menace de grève des IVG proférée par le SYNGOF (2)
Paris, le 13 mars 2019
Communiqué de presse
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, société savante de la spécialité, tient à souligner officiellement qu’il ne s’associe en rien à la menace de grève des IVG proférée par le SYNGOF (Syndicat national des gynécologue et obstétriciens de France).
Cette menace est en contradiction avec toutes les règles déontologiques, mais aussi avec les principes mêmes des gynécologues-obstétriciens qui ont choisi, par vocation, d’aider les femmes dans toutes les circonstances qui requièrent nos compétences. Il rappelle que rien ne peut obérer ce droit fondamental des femmes dans notre pays, quelle que soit l’importance de l’enjeu. Le choix de cette menace est considéré par le CNGOF comme totalement inacceptable et inapproprié. Bien que le problème assurantiel de certains gynécologues-obstétriciens soit considérable et jamais assumé à sa juste hauteur par les pouvoirs publics, il est, pour le CNGOF, hors de question de faire subir aux femmes de France - de quelque manière que ce soit - les conséquences de l’inaction gouvernementale sur ce sujet. Service
Service de presse et de communication
Marie-Hélène Coste
LYMPHOMES ANAPLASIQUES A GRANDES CELLULES ASSOCIES A UN IMPLANT MAMMAIRE AVIS D’EXPERTS 15 février 2019
LYMPHOMES ANAPLASIQUES A GRANDES CELLULES ASSOCIES A UN IMPLANT MAMMAIRE AVIS D’EXPERTS 15 février 2019
Depuis l'apparition d'un premier cas diagnostiqué en France en 2009, les lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés à un implant mammaire (LAGC-AIM) sont surveillés par une action nationale concertée entre le ministère chargé de la santé, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l'Institut national du cancer (INCa). Une confirmation du diagnostic est assurée par le réseau national labellisé anatomopathologique des lymphomes (LYMPHOPATH).
Dans ce contexte, et suite à la saisine de la Direction Générale de la Santé, l'avis d'experts coordonné depuis 2011 par l'INCa concernant les conduites à tenir auprès des femmes porteuses d'implants mammaires (IM) vient d'être mis à jour.
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LYMPHOMES ANAPLASIQUES A GRANDES CELLULES ASSOCIES A UN IMPLANT MAMMAIRE - 15 février 2019 | 1.49 MB | 2019 |
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ANSM - Point d'information : Dispositifs médicaux du traitement des prolapsus pelviens et de l’incontinence urinaire
Dispositifs médicaux du traitement des prolapsus pelviens et de l’incontinence urinaire : Compte rendu de la réunion de concertation du 22 janvier 2019 - Point d'information
L’ANSM a organisé le 22 janvier 2019 une réunion de concertation sur le traitement des prolapsus pelviens et de l’incontinence urinaire entre les patients, les associations de patients, les professionnels de santé (urologues, gynécologues, médecins généralistes, sages-femmes, kinésithérapeutes) et les autorités de santé (Direction Générale de Santé, Haute Autorité de Santé, Direction Générale de l’Offre de Soin).
A l’issue de cette journée, des pistes d’actions ont été partagées afin de mieux encadrer l’utilisation de ces dispositifs médicaux implantables et plus globalement la prise en charge des prolapsus pelviens et de l’incontinence urinaire, et garantir ainsi la sécurité des patients à chaque étape du parcours de soin.
https://www.ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Dispositifs-medicaux-du-traitement-des-prolapsus-pelviens-et-de-l-incontinence-urinaire-Compte-rendu-de-la-reunion-de-concertation-du-22-janvier-2019-Point-d-information