Actualités
CNGOF ET L'IVG
Paris, le 13 septembre 2018
Communiqué du CNGOF sur l'IVG
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) est soucieux de pouvoir maintenir la continuité du service public, que ce soit dans le domaine de l'IVG, véritable droit des femmes, mais aussi dans tous les autres domaines des soins gynécologiques et obstétricaux apportés aux femmes. Les IVG sont réalisées depuis leur légalisation dans les structures hospitalières, et chez les médecins et sages-femmes conventionnés avec ces structures, dans les délais autorisés par la loi. La semaine de réflexion obligatoire a été récemment supprimée avec l'assentiment du CNGOF et les actes en rapport avec l'IVG sont désormais gratuits.
Les gynécologues et obstétriciens de France, dont certains avaient anticipé la loi de 1975 et milité pour sa légalisation, sont attachés à ce que les femmes de France puissent exercer leurs droits fondamentaux dans les conditions les plus favorables tant sur le plan de leur sécurité physique que psychologique. Ils se sont toujours engagés à chaque évolution du droit, aux côtés du législateur, à faire en sorte que les textes de loi soient les plus adaptés possible aux besoins des femmes.
ANSM : Androcur (acétate de cyprotérone) et génériques : risque de méningiome lors d’une utilisation prolongée
27/08/2018
Androcur (acétate de cyprotérone) et génériques : risque de méningiome lors d’une utilisation prolongée
Point d'information sur le site de ANSM
Télécharger également (CSST méningiome et acétate de cyprotérone) - Séance du 13/06/2018
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Acétate de cyprotérone et génériques : risque de méningiome lors d’une utilisation prolongée
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Constructrice des tableaux ajustés et individualisés (d'EPOPé) de poids fœtal en fonction de la taille de la mère, son poids en début de grossesse, sa parité et le sexe de son fœtus
05 août 2018
Echographie foetale > Biométrie foetale :
Constructrice de tableaux ajustés et individualisés (d'EPOPé) du poids fœtal en fonction de la taille de la mère, son poids en début de grossesse, sa parité et le sexe de son fœtus
Traceur de courbes ajustées et individualisées (d'EPOPé) de poids fœtal en fonction de la taille de la mère, son poids en début de grossesse, sa parité et le sexe de son fœtus
ESMYA, leçon d’une crise après l’évaluation des Autorités européennes Guide du bon usage dans la stratégie de prise en charge des fibromes symptomatiques
ESMYA, leçon d’une crise après l’évaluation des Autorités européennes
Guide du bon usage dans la stratégie de prise en charge des fibromes symptomatiques.
Une femme caucasienne sur deux est porteuse de fibromes. Un tiers de celles-ci ont des fibromes symptomatiques dont 75% seront associés à des saignements utérins. Parmi les femmes présentant ces fibromes symptomatiques, une sur deux est anémiée.
Esmya, seul SPRM ayant une AMM pour le traitement médical des fibromes, a toute sa place dans la stratégique thérapeutique de prise en charge des fibromes.
En préopératoire, il peut être prescrit à la dose de 5 mg par jour pendant 3 mois pour arrêter rapidement les saignements anormaux (<10 jours), corriger l’anémie et obtenir une réduction du volume du fibrome d’environ 25 %.
En traitement séquentiel, une prescription d’Esmya peut être proposée chez les femmes non éligibles à la chirurgie. Les cycles de traitement doivent être séparés par au moins deux cycles menstruels sans traitement.
Le 18 mai, le PRAC a fait une recommandation favorable à l’utilisation d’Esmya sous les conditions suivantes
Cher(e)s Collègues,
Le 18 mai, le PRAC a fait une recommandation favorable à l’utilisation d’Esmya sous les conditions suivantes :
- pas d’instauration chez des patientes ayant des antécédents hépatiques ;
- seules les patientes non éligibles à la chirurgie peuvent avoir plus d’un cycle de traitement ;
- réalisation d’un bilan hépatique avant mise sous traitement. Si ce bilan montre un résultat de transaminases deux fois supérieur à la normale, ne pas initier le traitement ;
- réalisation d’un bilan hépatique de suivi tous les mois pendant les deux premiers cycles de traitement. Si le bilan montre des résultats trois fois supérieurs à la normale, le traitement doit être arrêté et la patiente suivie ;
- réalisation d’un bilan hépatique deux à quatre semaines après l’arrêt du traitement. Si le bilan montre des résultats trois fois supérieurs à la normale, la patiente doit être suivie ;
- une carte d’information patient doit être incluse dans chaque boîte d’Esmya.
Ces recommandations doivent être entérinées par les autorités européennes puis françaises d’ici fin juillet pour qu’elles deviennent valides. Jusque-là, les mesures transitoires en vigueur de l’ANSM et des autorités européennes restent d’actualité.
Israël Nisand - Président du CNGOF
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