La chirurgie du prolapsus peut se réaliser par :
- Voie haute et par cœlioscopie. Elle vise à remettre les organes en place et à les suspendre par des bandelettes de fil chirurgical pour éviter la récidive. Ces interventions sont faites sous anesthésie générale et demandent une hospitalisation de trois jours et un arrêt de travail de 8 à 15 jours.

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Fig : prothèse fixant le vagin au sacrum


- Voie vaginale : dans ce cas, l’utérus est le plus souvent enlevé et la vessie et ou le rectum sont remis en place et soutenus pour éviter la récidive en utilisant les ligaments qui soutenaient l’utérus ou en mettant en place des prothèses de renfort vaginal qui sont tricotées avec du fil chirurgical. Ces interventions se font en général sous anesthésie locorégionale (péridurale) et nécessitent une hospitalisation de trois jours et un arrêt de travail de 8 à 15 jours.

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Fig. : mise en place d’une prothèse de renfort périnéal pour soutenir la vessie

Avec les deux types de techniques, les rapports sexuels sont possibles dès cicatrisation et après un mois. Le risque principal est la récidive car les prolapsus sont dus à un vieillissement des tissus. Il faudra donc éviter après l’intervention les efforts importants comme soulever des valises lourdes, des meubles, ou encore la constipation.

Le traitement de l’incontinence urinaire d’effort peut être associé à celui du prolapsus ou réalisé isolément pour une fuite d’urine sans prolapsus. Ce traitement repose sur la mise en place d’une bandelette sous le canal de l’urètre qui conduit l’urine de la vessie à la vulve. Cette intervention se fait sous anesthésie locale ou locorégionale en hospitalisation d’une journée ou deux.

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Fig. : mise en place d’une fronde sous-urétrale pour traiter une incontinence urinaire d’effort.

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