COMMUNIQUÉS DE PRESSE

Communiqué de presse
Paris, le 8 novembre 2023

La prévention des infections respiratoires de l’hiver, c’est MAINTENANT !

Messages clés.
Après l’expérience de la triple épidémie (grippe-COVID-19 et VRS) de la saison 2022-2023, nos 24 structures ont
souhaité se regrouper pour rappeler à chacun la nécessité de renforcer la lutte contre les infections respiratoires
hivernales.

Les professionnels de santé habilités à vacciner sont maintenant plus nombreux, permettant d’espérer une meilleure
application de tous les moyens de prévention :

  • renforcer la couverture vaccinale grippe et COVID-19 pour protéger les plus fragiles et éviter un
    engorgement des structures de soins ;
  • s’appuyer sur la possibilité de vacciner en même temps contre grippe et la COVID-19 ;
  • utiliser au mieux les stratégies de prévention des infections par le VRS du nourrisson ;
  • agir pour rendre disponible rapidement les vaccins contre le VRS chez les adultes ;
  • promouvoir sans relâche les gestes barrières pour tous et tout au long de l’hiver.

Communiqué de presse
Paris, le 23 juin 2022.


Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français porte la plus grande attention aux plaintes exprimées par les femmes. Cependant, la société savante est très inquiète de l’usage actuel du mot viol pour qualifier des examens médicaux, notamment gynécologiques, réalisés sans la moindre intention sexuelle.

Nous appelons les pouvoirs publics à ouvrir une réelle discussion à ce sujet entre magistrats, avocats, représentants des patientes, philosophes et médecins de notre spécialité, médecins généralistes mais aussi urologues, gastroentérologues, radiologues, chirurgiens, sages-femmes, toutes celles et ceux qui, dans l’intérêt des patientes, pratiquent des examens vaginaux ou rectaux.

La loi définit la notion de viol comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, ou tout acte bucco-génital commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise », dans le but de protéger les personnes mais elle aboutit de plus en plus souvent à ce que les examens médicaux puissent être qualifiés de viol.

Le CNGOF a publié une charte de l’examen gynécologique, insistant sur la bienveillance et le consentement indispensables lors de cet examen et réaffirme le caractère essentiel de l’examen clinique. Ne plus pratiquer ces examens par craintes de poursuites pourrait nuire à la santé des femmes.

Le CNGOF demande que soient désormais bien distingués les actes à caractère sexuel et les examens médicaux vaginaux ou rectaux pratiqués dans le cadre d’une prise en charge médicale.

14 avril 2022

Le Bureau du CNGOF vous informe

Vaccination coqueluche pendant la grossesse

La Haute Autorité de santé (HAS) recommande de vacciner les femmes enceintes contre la coqueluche afin de protéger le nouveau-né chez qui cette maladie est particulièrement dangereuse. Cette vaccination doit être effectuée à partir du deuxième trimestre de chaque grossesse, de préférence entre les semaines d’aménorrhée 20 et 36. Si la vaccination n’a pu être réalisée pendant la grossesse, la HAS préconise le maintien de la stratégie de cocooning, qui consiste à vacciner l’entourage et la mère le plus rapidement possible à la naissance de l’enfant.

Infection des voies respiratoires très contagieuse, la coqueluche est responsable de quintes de toux épuisantes et répétées pendant plusieurs semaines, pouvant également provoquer des vomissements. Cette maladie peut devenir particulièrement grave voire mortelle chez les personnes fragiles mais également chez les nourrissons : plus de 90 % des décès par coqueluche surviennent ainsi chez les nouveau-nés et les enfants de moins de six mois. Entre 2013 et 2021, 993 cas de coqueluche ont nécessité une hospitalisation chez les enfants de moins de 12 mois[1], dont 604 chez les moins de trois mois.

En mars 2018, la Haute Autorité de santé s’était prononcée en faveur de la vaccination contre la coqueluche chez la femme enceinte dans un contexte épidémique à Mayotte. Elle se prononce aujourd’hui en faveur de la vaccination de la femme enceinte sur l’ensemble du territoire, dans une recommandation qui sera intégrée dans le calendrier vaccinal de 2022.

Une vaccination recommandée à partir du deuxième trimestre de chaque grossesse

La vaccination contre la coqueluche constitue le moyen le plus efficace de lutter contre les formes graves de la maladie. Indiquée dès l’âge de deux mois, la vaccination des nourrissons procure une protection qui reste cependant partielle jusqu’à l’âge de trois mois, ce qui laisse une fenêtre de contamination possible durant les premières semaines de vie de l’enfant. 

Pour protéger le nourrisson dans ses premiers mois de vie, la HAS recommande la vaccination contre la coqueluche des femmes enceintes à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant si possible la période entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée (absence de règles). Le nouveau-né sera ainsi protégé grâce au passage transplacentaire des anticorps anticoquelucheux de la mère. Cette vaccination peut se faire avec les vaccins non-vivants tétravalents disponibles à ce jour en France.

La HAS précise qu’il est nécessaire de vacciner la femme à chacune de ses grossesses. En effet, si la mère a été vaccinée avant la grossesse, la concentration des anticorps maternels est insuffisante pour assurer une protection passive des nourrissons.

Si la mère n’a pas été vaccinée durant sa grossesse, et au moins un mois avant l’accouchement, la HAS recommande le maintien de la stratégie de cocooning. Il est alors nécessaire de vacciner la mère en post-partum immédiat, avant la sortie de la maternité, et ce même si elle allaite. La vaccination de l’entourage du nouveau-né est également encouragée à sa naissance ou avant. Cela concerne les parents, la fratrie, les grands-parents ainsi que toutes les autres personnes susceptibles d’être en contact étroit et durable avec le nourrisson au cours des six premiers mois de sa vie.


Une vaccination efficace et bien tolérée

Les données en vie réelle recueillies depuis plus de 10 ans à l’étranger établissent une bonne efficacité de la vaccination de la femme enceinte pour protéger les nourrissons âgés de moins
de trois mois. Cette vaccination diminue les hospitalisations chez les nourrissons de moins de deux mois (de 58,3 et 84,3 %) ; elle réduit également la mortalité par coqueluche des nourrissons de moins de trois mois (de 95 % environ en Angleterre et au Pays de Galles).

Par ailleurs, les différentes études montrent que la vaccination présente un bon profil de tolérance et n’est pas associée à un risque accru d’événements indésirables chez la femme enceinte, le fœtus ou le nouveau-né.

[1] Chiffres du Réseau national de la coqueluche (Renacoq) composé de pédiatres et bactériologistes de 42 établissements hospitaliers.

14 février 2022
Communiqué du CNGOF concernant les nouvelles recommandations sur les courbes de croissance foetale
Les recommandations sur les courbes de croissance anténatales du CNGOF (Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français) et de la SFN (Société Française de Néonatologie) seront publiées en mars-avril 2022 et précédées d’un texte court à paraître prochainement. Le choix se portera sur les courbes foetales de l’OMS 2017 – Organisation Mondiale de la Santé- pour le PC, PA, LF et l’EPF.
>> Lire la suite

14 février 2022
Press release by the French National College of Obstetricians and Gynaecologists on New Recommendations for Fetal Growth Charts
New recommendations concerning the choice of fetal growth charts from the CNGOF (French National College of Obstetricians and Gynaecologists) and the SFN (French Society of Neonatology) will be published in March-April. These will recommend the use of the 2017 World Health Organization (WHO) fetal growth charts for head circumference (HC), abdominal circumference (AC), femur length (FL) and estimated fetal weight (EFW).
>> To See the continuation

Paris, le 21 juillet 2021
COVID-19

Vaccination et Pass sanitaire, point de vue et recommandations des gynécologues-obstétriciens

En préambule, concernant la grossesse, Le CNGOF et Le GRIG rappellent une nouvelle fois l’intérêt de la vaccination généralisée et soutiennent la vaccination obligatoire pour les soignants.

Ils soulignent en outre que le pass sanitaire n’inclut pas que la vaccination, mais aussi des tests biologiques récents. Ainsi, un patient avec un test récent négatif a les mêmes droits qu’un patient vacciné.

Le CNGOF et le GRIG font le point sur plusieurs situations clefs : 

1°) Vaccination obligatoire pour certains métiers : que faire au cours du premier trimestre de la grossesse? Cette situation expose les femmes au risque d’être sanctionnées si elles ne se
vaccinent pas et peut les obliger à annoncer leur grossesse très précocement à leur employeur. La vaccination contre la COVID-19 est possible pendant toute la grossesse, y compris au premier trimestre (Avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du comité sur la stratégie vaccinale d’Alain Fischer et du conseil scientifique, juillet 2021). Nous
considérons cependant qu’il n’est pas possible d’obliger les patientes à se vacciner au premier trimestre. En effet, le risque de fausse-couche spontanée à ce terme est important et il ne faudrait pas qu’une relation de cause à effet soit établie de façon inappropriée entre la réalisation de la vaccination et la fausse-couche spontanée. Le recours à des tests PCR ou antigéniques fréquents, sur prescription pour que les patientes bénéficient d’une prise en charge, constitue une
alternative.

2°) Suivi de grossesse : Il est indispensable que la prise ne charge des grossesses puisse se poursuivre dans les conditions habituellement requises. Le pass sanitaire ne s’applique pas aux patientes. Toutes peuvent donc consulter, en urgence ou non, sans contrôle du pass sanitaire. Il faut insister auprès des patientes enceintes sur la nécessité de se faire vacciner.

3°) Situation du co-parent : Il n’est pas un simple visiteur mais est un acteur de soins. En tant que tel, quand les visites à l’hôpital étaient officiellement interdites, le co-parent a été accepté dans la grande majorité des établissements de santé. Lors de l’accouchement et en post partum, Le coparent sans pass sanitaire doit pouvoir aussi être présent, même s’il doit absolument être incité à respecter les règles de distanciation et d’hygiène. Il doit aussi être encouragé à se faire vaccinerou à réaliser un test PCR à l’approche du terme. Tout autre visiteur doit être à jour de son pass sanitaire et les visites doivent toujours être limitées en fonction des organisations locales.

4°) Lors des consultations de suivi ou des échographies, le co-parent avec passsanitaire peut être accepté : soit il est vacciné, soit il a anticipé la consultation en réalisant un test biologique.

Dans une période de trèsforte tension dansles maternités par manque important de personnel médical et paramédical, le contrôle des pass sanitaires ne peut pas reposer sur le personnel des maternités.

Contacts communication et relations presse :
Marie-Hélène Coste, MHC – Finn Partners
marie-helene.coste@finnpartners.com
06 20 89 49 03

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ommuniqué Paris, le 12/7/2021

Vaccination anti-COVID-19 des femmes enceintes : Le CNGOF et Le GRIG insistent.

La Covid est une maladie potentiellement très grave pendant la grossesse. A l’heure où une nouvelle vague d’infection par le SARS-CoV-2 se profile, et au moment où les moyens de l’Etat se mobilisent à nouveau pour faire face, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) et le Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG) rappellent l’intérêt évident de la vaccination pour tous les intervenants en périnatalité (soignants médicaux et paramédicaux, administratifs).

Concernant les couples avec désir de grossesse, ils doivent être sensibilisés au fait d’être vaccinés le plus tôt possible. Une vaccination récente ne doit pas remettre en cause un désir de grossesse ou un processus d’Assistance Médicale à la Procréation en cours. La vaccination n’a aucun impact sur la fertilité.

Pendant la grossesse, la vaccination est possible et même recommandée. Si la Direction Générale de la Santé (DGS) recommande d’éviter le premier trimestre par précaution, si celle-ci est réalisée, cela n’a pas d’impact et le schéma vaccinal peut être poursuivi (lecrat.org) et le couple rassuré.

Enfin, la vaccination ne perturbe pas l’allaitement et l’allaitement n’empêche en rien la vaccination. Etant donné le délai entre le début de la vaccination et l’effet protecteur, nous recommandons à tous et toutes de se faire vacciner le plus tôt possible. Se vacciner, c’est se protéger soi, son bébé et les autres.

Pour le CNGOF et le GRIG, Pr Joëlle Belaisch-Allart, Pr Cyril Huissoud, Pr Olivier Picone (Olivier.picone@aphp.fr)

Contacts communication et relations presse : Marie-Hélène Coste, MHC – Finn Partners Tél : 06 20 89 49 03 marie-helene.coste@finnpartners.com
Véronique Simon-Cluzel, MHC – Finn Partners Tél : 06 68 86 32 30 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. »>veronique.simon-cluzel@finnpartners.co

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Communiqué de Presse du CNGOF pour la Journée Internationale d’action pour la santé des femmes le 28 mai

A la veille de la Journée Internationale d’action pour la santé des femmes le 28 mai, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) lance des appels sur deux sujets qui lui semblent prioritaires et urgents en termes de droits aux meilleurs soins pour les femmes de notre pays :

  • Repenser les maternités françaises en grande souffrance faute de moyens qui permettent de répondre aux attentes des femmes et des couples en pleine évolution : une indispensable révolution dans le soin.
  • Accorder enfin à toutes les femmes de France qui le souhaitent, dans une limite d’âge définie, la possibilité de bénéficier d’une autoconservation de leurs ovocytes afin de préserver leur fertilité. Un appel déjà lancé par le CNGOF il y a 11 ans et régulièrement réaffirmé.

Le communiqué joint détaille ces deux sujets jugés prioritaires par la principale société savante de gynécologie et obstétrique.

Nous sommes bien sûr à votre disposition pour répondre à vos questions et demandes d’entretiens ou de reportages.

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AMP :
Avis du CNGOF en matière de conditions d’âge – 7 février 2021

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DÉPISTAGE DE LA PRÉ-ECLAMPSIE
Juin 2020

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2017 25 OCTOBRE

Non, les médecins n’ont pas fait une utilisation dévoyée du Cytotec®
Israël Nisand

Le Cytotec® et son utilisation en gynécologie et en obstétrique sont présentés comme un détournement d’usage de la part des gynécologues puisqu’il a été utilisé hors de son autorisation de mise sur le marché (AMM). Or il n’en est rien et quelques explications sont nécessaires.
Il est essentiel de distinguer l’efficacité scientifique d’un médicament de son AMM qui, elle, est variable d’un pays à l’autre et obtenue uniquement si le laboratoire en fait la demande dans une indication donnée.
Le Cytotec® est une spécialité pharmaceutique qui n’est rien d’autre qu’une prostaglandine très efficace, le misoprostol. Il a en effet été mis sur le marché pour son efficacité reconnue dans le traitement de l’ulcère gastrique et dans cette indication, cela fait bien longtemps que personne ne l’utilise plus en France. Le laboratoire le savait bien mais il n’a jamais souhaité modifier son AMM à cause de l’implication du Cytotec® dans l’IVG. Les retombées négatives promises aux États-Unis sur les autres produits commercialisés par ce laboratoire étaient suffisamment dissuasives pour que le fabricant se tienne coi et refuse de modifier son AMM.
Comme nous n’avons pas d’AMM scientifique dans notre pays (nous n’avons que des AMM commerciales), le ministère de la Santé en 1992 a informé les médecins de l’intérêt de ce médicament pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG), et a encouragé les médecins à le dispenser dans le cadre de l’IVG bien qu’il n’ait pas d’AMM dans ce cadre. C’est ainsi que nous nous sommes habitués à utiliser cette prostaglandine nommée Cytotec® en gynécologie. Ce n’était donc pas un dévoiement, mais bien l’impossibilité de faire autrement en France pour utiliser le misoprostol, médicament le plus pertinent dans certaines indications.
De nombreuses études scientifiques françaises et internationales ont prouvé l’efficacité des prostaglandines et en particulier du misoprostol dans les indications suivantes :
– l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse et la préparation à l’IVG chirurgicale pour son effet dilatateur au niveau du col ;
– le déclenchement du travail en cas d’interruption médicale de grossesse pour malformation fœtale grave quel que soit le stade de la grossesse ou pour une mort fœtale in utero ;
– le traitement médical de la fausse couche ;
– le traitement de l’hémorragie du post-partum ;
– le déclenchement de l’accouchement normal à terme.
Le misoprostol, commercialisé plus récemment sous le nom de Gymiso® ou MisoOne®, a obtenu secondairement une AMM en France uniquement dans le cadre de l’IVG médicamenteuse.
Le misoprostol (Cytotec®) est donc actuellement prescrit approximativement à 300 000 femmes par an dans notre pays. Chaque fois qu’il faut obtenir des contractions de l’utérus, le misoprostol est la prostaglandine la plus efficace et la mieux tolérée, à condition, comme pour tout traitement, de savoir choisir correctement la dose qui est différente pour chacune de ses indications1. À titre indicatif, dans l’IVG, on utilise des doses de l’ordre de 800 microgrammes en prises fractionnées là où, dans le déclenchement de l’accouchement à terme, on utilise des doses de 25 à 50 microgrammes.
Ainsi, les gynécologues-obstétriciens ont continué d’utiliser le Cytotec® du fait :
– des preuves scientifiques de son efficacité dans les indications citées précédemment ;
– de l’absence d’alternative thérapeutique dans certaines indications (induction du travail dans les IMG du second trimestre, fausse couche) ;
– de son moindre coût par rapport aux spécialités ayant l’AMM dans l’IVG médicamenteuse.
Comme le Cytotec® est le seul misoprostol disponible en France dans la plupart de ses indications, il est normal que les médecins le prescrivent chaque fois que l’état de santé de leurs patientes le nécessite.
Le laboratoire américain qui arrête sa commercialisation en France sous la pression médiatique, place les autorités sanitaires françaises devant la nécessité de trouver d’autres laboratoires capables de produire suffisamment de misoprostol pour répondre aux besoins des patientes françaises. Il leur faudra de plus adapter l’AMM aux pratiques médicales scientifiquement reconnues dans tous les pays. Ainsi, quand ce sera fait, les médecins ne seront plus taxés de « dévoyer » une spécialité médicamenteuse chaque fois qu’ils auront besoin de recourir au misoprostol dans l’intérêt des femmes qu’ils soignent.
1 Network Meta-analyse (Chen BJOG 2016) Cochrane 2015: = misoprostol (25μg ou 50μg per os ou 25 vaginal meilleurs que la Dinoprostone : efficacité sans augmentation d’effets secondaires)

Septembre 2017 : 

Faut-il vraiment avoir peur de la pilule contraceptive ? 

Auteurs :  
Dr Geoffroy ROBIN1, Dr Brigitte LETOMBE1, Dr Christine ROUSSET-JABLONSKI1, Pr
Sophie CHRISTIN-MAITRE, Pr Israël NISAND2.
1. Membres de la commission Gynécologie Médicale du CNGOF
2. Président du CNGOF

Sommaire :

  1. Qu’est-ce que la pilule contraceptive ?
  2. Pilule contraceptive et cancers : faut-il vraiment s’inquiéter ?
  3. Le risque vasculaire des pilules contraceptives : de quoi parle-t-on ?
  4. Les bénéfices additionnels de la pilule contraceptive
  5. Autres fausses inquiétudes et idées reçues sur la pilule contraceptive
  6. Peut-on considérer que la pilule contraceptive pourrait même contribuer à sauver des vies
  7. Oui ! la pilule est un « perturbateur endocrinien » ! Et alors ?
  8. Conclusion : la pilule contraceptive est donc aussi une thérapeutique et un médicament !
  9. Références bibliographiques :

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Cancer du sein : communiqué de presse – CNGOF

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Communiqué de presse de l’Ordre des Médecins
Paris, le 25 juillet 2017


Violences obstétricales : l’Ordre des médecins regrette les propos de la Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes

Le Conseil national de l’Ordre des médecins regrette les propos sur les violences obstétricales tenus par Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, le 20 juillet devant la Délégation aux Droits des femmes du Sénat. 

Ces propos qui semblaient mal documentés pourraient aggraver la défiance des femmes envers le corps médical dans son ensemble, mais aussi décourager de possibles vocations pour des spécialités médicales aujourd’hui en souffrance en termes démographiques. 

La Secrétaire d’Etat, en affirmant que le taux de recours à l’épisiotomie était de 75% en France lors d’accouchements, s’est manifestement fait le relais de propos visant à discréditer les gynécologues et obstétriciens français. La dernière enquête nationale périnatale, menée en 2010, faisait ainsi état d’un recours à l’épisiotomie dans 27% des accouchements, une baisse importante par rapport au décompte de 1998, qui s’élevait à 47%. 

Plus généralement, l’Ordre des médecins s’interroge sur l’accusation faite par Madame Schiappa selon laquelle « les femmes étrangères, les femmes très jeunes et les femmes handicapées » seraient plus particulièrement victimes de violences obstétricales, accusation qui ne semble être corroborée par aucune étude publiée à ce jour. 

Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que les gynécologues et obstétriciens assurent, dans une sécurité remarquable, plus de 800 000 naissances chaque année en France. Ils accompagnent par ailleurs leurs patientes lors de nombreux moments de leurs vies, et notamment des moments qui peuvent être difficiles : ils jouent ainsi pleinement leur rôle pour assurer un accès à l’IVG pour toutes les femmes qui en font le choix. Les gynécologues et obstétriciens jouent donc pleinement leur rôle au service de nos concitoyennes.    

Le Conseil national de l’Ordre des médecins regrette par conséquent que la Secrétaire d’Etat ait ainsi, sans se rapprocher au préalable de professionnels qui auraient été en mesure de lui apporter des informations mises à jour et documentées, attaqué l’ensemble d’une profession dont la bientraitance envers les femmes est la tâche quotidienne, au risque d’aggraver la défiance des femmes envers le corps médical dans son ensemble, mais aussi de décourager de possibles vocations pour des spécialités médicales aujourd’hui en souffrance en termes démographiques. 

Dans ces circonstances, le Conseil national de l’Ordre des médecins demande à la Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, d’être reçu avec des représentants du Collège national des Gynécologues et Obstétriciens français afin d’évoquer ce qu’est aujourd’hui la réalité de l’exercice des gynécologues et obstétriciens en France.

Contact presse
@ordre_medecins               Charles van den Boogaerde

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Lettre ouverte à Mme Marlène SCHIAPPA

Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes

Paris, le 22 Juillet 2017

Madame la Secrétaire d’Etat,

Les gynécologues et obstétriciens français ont pris l’habitude de lire sur les réseaux sociaux des propos inexacts et parfois injurieux les concernant. Ils sont hélas incontrôlables. Ils sont en revanche à la fois surpris et profondément choqués par le relais que vous donnez à ces informations fausses dans votre déclaration du 20 juillet 2017 au Sénat où vous affirmez qu’il y aurait en France 75% d’épisiotomies et des violences obstétricales sur les femmes étrangères, les femmes très jeunes et les femmes handicapées.

Madame, vos chiffres sont faux et nous sommes désolés que vous n’ayez pas jugé utile de demander aux professionnels de la naissance des informations qui eussent été documentées. Il est par ailleurs injuste, voire néfaste pour les femmes, d’induire une telle perte de confiance envers les gynécologues et obstétriciens qui s’évertuent à assurer dans une sécurité remarquable plus de 800 000 naissances par an. Non Madame la Secrétaire d’Etat, il n’y a pas 75% d’épisiotomies en France puisque la dernière évaluation officielle et publique réalisée en 2010 en rapportait 27% avec une réduction de moitié depuis le décompte précédent qui était de 55% en 1998.

Non Madame la Secrétaire d’Etat, les obstétriciens ne maltraitent pas leurs patientes et entendent à leur tour ne pas l’être par une secrétaire d’Etat mal informée. Lorsque vous parlez de violences obstétricales, vous maltraitez notre profession dans son ensemble. Il nous parait par ailleurs déplacé que vous nous fassiez la leçon sur la prise en charge de la douleur voire de l’endométriose.

Non Madame la Secrétaire d’Etat, il n’est pas utile de s’en prendre aux gynécologues obstétriciens pour « sécuriser » l’IVG car ils les assument bel et bien, accompagnent les femmes et entendent continuer de le faire en toute sérénité.

Nous nous attendions au contraire à ce que vous souteniez une profession en souffrance qui essuie sans arrêt des diminutions de personnel et qui se trouve souvent à la limite de l’acceptabilité en termes de sécurité. La bientraitance envers les femmes est notre tâche quotidienne, malgré des gardes épuisantes et nonobstant nos prises de risques perpétuelles.

Madame la Secrétaire d’Etat, il ne faut pas salir les professionnels, surtout lorsqu’ils pratiquent un métier aussi difficile que le nôtre et la perte de confiance des femmes que vous induisez par vos propos constitue un bien triste projet pour une personne censée créer de l’enthousiasme et de la sérénité en nous donnant les moyens de soigner décemment les femmes de France.

Recevez, Madame la Secrétaire d’Etat, l’expression de nos sentiments respectueux et de notre désolation collective.

Pr Israël Nisand

Président du Collège National des Gynécologue et Obstétriciens français

* Miréna – Vague médiatique 
14/05/2017

Les réseaux sociaux s’agitent et le mouvement s’amplifie en raison du relai assuré par certains médias : Miréna est accusé d’avoir des effets secondaires, et les gynécologues sont accusés de ne pas écouter les patientes qui s’en plaignent.
Les effets secondaires en question sont : vertiges, dépressions, douleurs diverses, migraines, baisse de la libido, crises d’angoisse, acné…
En tant que collège et société savante représentant les gynécologues et obstétriciens, nous avons été amenés à communiquer de la façon suivante :
– Miréna est très utilisé et les gynécologues sont nombreux à en avoir une expérience conséquente auprès de leurs patientes. Les effets secondaires cités ci-dessus, bien que possibles et signalés dans la notice du dispositif, ne sont pas fréquents. Ils peuvent cependant affecter ponctuellement certaines patientes.
Il faut donc être à l’écoute et rester vigilants afin que la balance Bénéfices/Risques soit établie de façon précise et individualisée.
– Compte tenu du signalement qui est porté à notre connaissance, nous recommandons de remplir une fiche de pharmacovigilance qui permette de quantifier la fréquence de ces effets secondaires.
– Miréna est un dispositif innovant très utile sur le plan médical. Il permet une contraception efficace et de longue durée chez des patientes qui n’auraient pas pu utiliser une contraception par dispositif intra-utérin sans cette innovation.
– Miréna existe depuis de nombreuses années. Il est très utilisé non seulement en France mais aussi dans le monde, à la fois en raison de son intérêt contraceptif, mais aussi dans de nombreux cas pour son action thérapeutique. Son rapport Bénéfice/Risques est donc bien connu et très favorable. Cela n’empêche pas qu’il puisse être moins favorable chez certaines patientes, d’où la vigilance médicale à exercer comme pour toute autre prescription médicale.
– Les réseaux sociaux se sont faits une spécialité de dénigrer et accuser assez systématiquement notre profession. Regrettons-le, mais soyons vigilants avec nos patientes en privilégiant l’écoute, l’empathie et la compréhension.

Le bureau du CNGOF

2016

* Essure – Vague médiatique
Montpellier (40èmes journées du CNGOF) du 7 au 9 décembre 2016

La vague médiatique qui déferle sur la méthode Essure génère inévitablement un certain nombre de questions et d’inquiétudes pour nos patientes.

Le groupe de travail « Essure » constitué au sein du CNGOF avec la SCGP, dont les objectifs sont de mener une réflexion sur la formation à la pose mais aussi sur la tolérance de ces implants, s’est réuni la semaine passée au cours des Journées de Montpellier.

Il nous a semblé utile de rédiger deux lettre d’information à destinée des patientes, afin de répondre aux inquiétudes qui pourraient émerger dans ce contexte. La première lettre concerne les patientes qui ont déjà bénéficié de cette technique, la seconde concerne les patientes pour lesquelles cette méthode de contraception définitive est envisagée.

Lettre patiente avec dispositif Essure

Lettre patiente interressée par le dispositif Essure

Bernard Hédon (Président)

Israël Nisand (Président élu)

Olivier Graesslin (Sécrétaire général)

Le groupe de travail « Essure »

* Paris – 04/11/2016
Communiqué rédigé en commun et signé par l’ensemble des sociétés savantes et des groupements professionnels impliqués dans le diagnostic prénatal en France. Les Ordres nationaux des médecins et des sages-femmes font également partie des signataires :

Ces professionnels de santé et leurs organisations dénoncent la requête formée par la Fondation Jérome Lejeune,
le Collectif contre l’Handiphobie et certains professionnels demandant le retrait du décret du 3 mai 2016 ainsi que de l’arrêté du 11 mai 2016,
relatifs au dépistage prénatal de la trisomie 21 et encadrant l’évaluation et le contrôle qualité des pratiques professionnelles.
Les courriers adressés par les signataires au Ministre de la Santé et au Vice-Président du Conseil d’Etat figurent également en pièces jointes.


Pièces jointes (Le téléchargement peut prendre quelques secondes) :

1 – Courrier à M. Touraine.pdf
2- Liste des signataires.pdf
3- Courrier à JM Sauve.pdf
4- Communiqué menaces sur le dépistage de la trisomie 21.pdf

* Communiqué  « Moi(s) sans tabac » :
Par Gilles Grangé (correspondant de l’opération Moi(s) sans tabac pour le CNGOF) et le bureau du CNGOF

Pour lire le communiqué cliquez ici

> Pour plus d’informations, visitez ce lien (http://pro.tabac-info-service.fr/)


* Communiqué commun du CNGOF et CFEF du 22 septembre 2016 :
Menaces sur le dépistage de la trisomie 21 fœtale
Télécharger le communiqué

* Communiqué du CNGOF du 17 juin 2016 :
Recommandations pour l’utilisation de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel pour le dépistage de la Trisomie 21

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* Cmmuniqué du CNGOF du 16 juin 2016 à propos d’Essure :

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